Justme-Beme

J'ai failli te perdre, et, même si j'essaye de faire comme si ça ne m'affectait pas...c'est le cas. 

Maintenant, j'ai l'image de ce rond-point dans la tête, et ces traces de pneus, cette herbe. Cette image est là, gravée, figée, et j'en suis affligé. Je me sens si nul, nul de ne pas avoir été là, nul de ne pas avoir vu, nul de ne pas avoir su. Même si tu vas bien, j'ai maintenant conscience que même Toi, tu vis avec cette épée de damoclès sur la tête. 

Je le savais déjà, puisque tu fais partie de notre grande famille humaine, mais là, j'en ai conscience. J'ai conscience que je ne peux pas te protéger de tout, que je ne peux pas te protéger tout le temps, que je ne suis qu'une brindille face à l'immensité des événements, des potentielles catastrophes naturelles. 

J'ai peur...du moins...j'ai encore plus peur. 

Dieu Merci, tu vas bien, Dieu Merci, tu as su faire le nécessaire pour que tout se passe aussi bien que possible, mais j'ai peur. Je pense que cette peur sera mon nouveau tatouage, une trace indélébile qui me rappelle deux choses : 

_ Tu es une des personnes les plus précieuses de ma vie

_ Chaque instant à tes côtés est inestimable. 

Je réfléchis. Pour changer, je réfléchis…

J'observe les choses, derrière mon écran et je me questionne. Peut-être beaucoup, peut-être pas assez. Je me dis que, parfois, l'humain m'intrigue, et peut-être pas toujours dans le bon sens. Et puis, je me rappelle ceci "Si tout le monde pensait comme toi, tu n'aurais rien à expliquer."

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Je pense que je n'y aurais "jamais" cru si je ne l'avais pas vécu par moi-même. Pendant que tant de gens cherchent à être mis sous les feux des projecteurs, je me demande de plus en plus comment faire pour exprimer des idées viables, tout en restant tranquillement dans ma bulle.

J'adore ma bulle, je la trouve belle. Du moins, elle est belle à mes yeux (qu'importe ce qu'en pensent les autres, chacun-e sa bulle). Et puis, je repense aux problèmes que notre société rencontre, et je me dis que, peut-être, juste peut-être, ce que j'ai à dire sur le sujet peut servir. 

Pourquoi moi ? Parce que pourquoi pas ? Tout simplement. Nous avons tous un rôle à jouer à ce niveau après tout. 

Il y a tant de sujets que l'on traite à la légère, tant d'arguments que l'on n'a pas encore pris le temps de chercher. Bref, nous avons encore bien des choses à faire afin que la situation de notre monde s'améliore. Je crois que ça fait juste partie de moi de ressentir ce désir de contribuer à cette amélioration. 

J'aimerais que ça s'arrête...que ça se taise. C'est à se demander si, parfois, la mort, et le silence qu'elle provoque, n'est pas libératrice. Ce n'est pas la solution...mais, je ne vais pas mentir. Parfois, j'y pense. 

Lorsque je passe par ce genre de phase, je me retrouve souvent entre deux moods (ou, du moins, j'en ai l'impression). D'un côté, je me dis que ma situation est loiiin d'être catastrophique, et, de l'autre, j'ai juste envie que ça s'arrête. Arrêter de surpenser, arrêter d'essayer d'interpréter. Le cerveau commence à imaginer  les pires scénarios pour se préparer à leur éventualité. 

J'ai besoin d'air. Besoin de retrouver mon silence, besoin de me retrouver dans un espace dans lequel je peux me retrouver, et avoir l'impression d'être dans ma bulle. Lorsqu'Elle, elle est dans ma bulle, je suis aussi dans ma bulle, mais cette bulle n'est apparemment réservée qu'à Elle, et à personne d'autre. Toutes mes insécurités profondes refont surface quand je pense à ma peur de la perdre, à ma peur de ne pas être "suffisamment"... et puis, après tout, que suis-je, sinon un simple humain de plus. Peut-être même...trop simple...

 Seul, je n'ai peur de quasiment rien, car je n'ai rien de réellement valable à perdre; mais lorsque mon cœur élit quelqu'une, ses choix ont, et auront, un impact non négligeable sur ma vie. En gros, je suis en partie à la merci de ses humeurs, de ses choix, de ses prises de conscience, de ses désirs. Il est probable que, de l'autre côté, ce soit aussi son cas. 

J'aimerais juste qu'on retourne à la situation d'il y a deux ou trois semaines. Juste Elle et moi. Personne d'autre. J'aimerais juste qu'on parle de nous, pas de ce fucking COVID qui n'est peut-être qu'une distraction. Non, je ne dis pas qu'il ne tue pas, je Sais qu'il tue : 

Mais je veux juste la paix. Je veux juste être dans notre bulle à nous. Juste nous. 

Je sais que c'est égoïste, mais là, je m'en fous. Je ne veux plus entendre du blabla qui apporte plus de confusion à ma vie, je ne veux plus avoir la sensation de devoir faire de problèmes qui ne sont pas miens les miens, même si je tiens à la personne qui me les confie, et j'espère, j'espère qu'elle trouvera ses solutions. Mais sérieux...j'ai besoin d'air. Ces pensées m'étouffent et me poussent à reconsidérer le suicide. Je veux juste que ça cesse. 

Du calme, et Elle. Juste ça, s'il vous plaît. 

Mon Amour,

  J'ai conscience que c'est étrange d'écrire une "lettre" qui, de base, est privée, dans un espace qui ne l'est pas réellement, mais j'en ai envie. Je veux juste imaginer, l'espace de l'instant de sa rédaction, qu'elle restera : entre moi, et moi-même.

 Tu es la personne qui, non seulement depuis ces dernières années, mais aussi, très probablement, depuis le début de ma vie, contribue à faire de moi un homme comblé. J'ai, à mes yeux, trouvé la femme avec qui je veux faire le reste de ma vie, et dont je veux me rendre, et rester, digne. 

  Je ne sais pas vraiment comment dire cette phrase tout en faisant en sorte qu'elle ne sonne pas mal, surtout vu le contexte de notre époque, mais... je te considère comme une partie de moi, cette partie de moi sur laquelle je n'ai aucun contrôle (et tant mieux), cette partie de moi qui ne l'est pas, et qui, tout en ne l'étant jamais, l'est. Paradoxal tout cela. 

 En fait, pour moi, il y a Toi, moi, et le reste. Je l'ai dit devant mon ami en ta présence, et j'insiste sur ce point : je te considère comme étant ma priorité, du moins, je considère notre relation comme étant prioritaire. Tu passes, pour moi, avant nos futurs enfants (en espérant que nous en ayons. Je serais honoré d'être le père de nos enfants, même si je sais que ça fait "le mec qui met la charrue avant les bœufs), bien que, bien sûr, ils seront certainement eux aussi une priorité numéro 1. 

Je n'aime pas l'idée de "lancer des belles paroles", ça m'agace un peu, donc je vais juste te faire part de ce que j'expérimente vraiment : mon ressenti. 

Avec toi, je me sens... comment dire : à l'aise. Je sens que j'ai le droit d'exister, et qu'en plus, cette existence est (et t'est), appréciable. Je sens que, pour une fois dans ma vie, someone gets me. J'ai la sensation que je contribue à faire de ta vie une vie dans laquelle tu es plus épanouie qu'en mon absence. Et quel sentiment 💝! 

En fait, je te considère comme une merveille de la nature. Je n'aurais pas imaginé que tu existes avant de te connaître. Je trouve que, ce que beaucoup d'autres humains appelleraient "imperfections" (comme si nous étions censés être parfaits), c'est justement ce qui fait ton charme, lorsqu'on combine cela au multitudes de qualités que tu manifestes. Pour moi, tu es ma Boss, et je n'ai pas honte de le dire. Tu as mon cœur, mais tu as aussi gagné mon respect, à travers qui tu es. 

Pourquoi ressentons-nous cette envie qu'une partie de la planète entière sache ce que l'on ressent ? Je n'en sais rien. C'est peut-être que l'on a envie de partager un miracle, comme certaines personnes aiment partager la vue d'un lever de soleil, la découverte d'un animal sublime, un moment de vie rare. Moi, j'ai envie de partager cette émotion avec des gens qui peuvent la comprendre, car ils la vivent. J'espère qu'elle leur rappellera leurs propres bons moments à deux, qu'elle ravivera ce désir de vivre de nouvelles, belles expérience, en duo, en équipe. 

 Je ne pourrai probablement jamais (j'imagine) ressentir ce que tu ressens, et encore moins avec exactitude. J'espère juste que ce que tu ressens t'incite, toi aussi, à plus apprécier ta vie qu'avant que j'en fasse partie. 

Doux baisers,

Ton Devi Master Cake. 

2...en un jour. Deux incivilités envers des femmes. Je me les suis mangé dans la gu*ule, et, malgré le fait que je ne suis pas "directement" concerné par la situation... je n'arrête pas d'y penser.. ça m'a gâché une bonne partie de ma journée. 

 Ce jour était déjà censé être triste. Elle est repartie de là d'où elle vient, après tant de câlins, tant de moments passés mains dans la main, la voilà qui s'en va de nouveau. Forcément, le scénario n'était pas joyeux, de base.. mais alors, si on ajoute à cela : 

 Ce mec qui giffle "sa" "copine" en plein dans l'espace public. Je voulais lui défoncer la gueule, j'étais en route pour le faire. Je me suis arrête à 1m d'eux, et j'ai attendu, attendu de voir s'il recommençait, attendu de voir ce qu'elle dirait, attendu de vois s'ils étaient ensemble.

Pourquoi attendre de voir s'ils étaient ensemble ? ....hmmm... : parce que ça complique tout. 

Ce n'est pas la première fois que je vois ce type de comportement se manifester. En 2016, aux environs de 6h du matin, aux quais, j'ai vu un homme faire tomber "sa" "compagne". Je me suis alors arrêté pour lui rentrer dedans, et là, il m'a sorti le "c'est ma femme" typique auquel j'ai répondu "Avant d'être "ta femme" elle s'appartient à elle !". Puis, Manu, un bon ami, s'est interposé en disnat "Y'a un problème ?". Fin de la conversation, le gars n'a pas répliqué (normal, tu te retrouves seul face à deux antillais plutôt grands de taille, tu fais pas l'malin !)... mais... qu'est-ce que ça change ? 

Je n'arrête pas d'y penser, et ça me fait mal. J'imagine ce gars rentrer avec elle, et la frapper ou l'agresser pour la "punir" parce qu" 'à cause d'elle, des mecs lui sont rentrés dedans.". Certains hommes ont des comportements juste atroces. 

Je vais mettre cette image, puisque c'est moi qui l'a créé, même si elle ne reflète pas suffisamment la dure réalité que subissent tant de femmes. Ici, il s'agit plutôt de : 

Ce genre de chose. 

Afin de mettre le chose au clair : je suis le genre de mec à faire des compliments dans la rue. Non, je ne parle pas des "Hello miss, tu es trop mignonne / sexy / blabla", mais plutôt des "Ouaw, je voulais juste te dire que ta coupe de cheveux est trop cool :) !", la personne répond généralement par un sourire (je n'ai jamai eu la version "please, stop"), et je reprends ou continue ma route, car j'ai bien d'autres choses à faire que d'emm*rder qui que ce soit. D'ailleurs, si un mec a aussi du style, il n'est pas rare que je le lui fasse savoir, car je pense que dire des chose sympas aux gens peut tout simplement embellir la journée d'une personne... mais il y a une Différence entre dire quelque chose pour booster une personne, et vouloir obtenir d'elle quelque chose qu'elle ne veut pas donner, et à le Droit de ne pas donner, que ce soit son temps, son attention, voire plus. 

La logique est pourtant simple : Aucun mec n'aimerait qu'on lui dise :

"Hey, salut, ta moto est trop stylée, ça te dit de me la prêter ? Allez quoi, deux minutes. Je te jure que je te la rends ensuite. Ouais t'inquiète ! Mais fais-moi confiance ? Quoi ? On ne se connaît pas ? Mais ça c'est pas grave, on se connaîtra justement quand tu me l'auras prêté !" 

Et bien voilà, l'idée est  Similaire. Une femme qui ne veut pas qu'on l'approche n'a pas à se sentir obligée de donner on numéro de téléphone. D'ailleurs, il me semble que le harcèlement est passible de prison, ou au moin d'une amende. 

Le pire, c'est que le mec en question n'était pas méchant. Il avait une attitude relou (et peut-être un peu d'alcool dans le sang), mais sinon, ce n'était pas quelqu'un de vraiment chiant. Fin... ça restait... gérable ? 

Cette histoire a justement commencé avec nous, Elle (celle qui occupe mon cœur) et moi. On s'embrassait en attendant le bus, lorsqu'un mec qui passait derrière nous a fait un commentaire à une femme qui elle aussi attendait. C'était un commentaire du style "Oh purée, j'en ai jamais eu des baisers comme ça un dimanche moi, ça te dit qu'on essaye ?". 

WOW. STOP. Mon cerveau a bloqué, et ma copine et moi avons fusillé le mec du regard (je pense qu'il ne s'en est pas rendu compte). Par la suite, elle a demandé à cette femme si elle allait bien, et nous avons repris notre route...

...sauf que, à peine arrivé à son lieu de départ, je ne vois pas une femme se faire mettre des baffes par un mec en tenue de soirée (chemise noire, jean blanc) ? Oh p*tain, ni une ni deux je fonce tout en disant à ma compagne "vas-y, je te rejoins !", mais, arrivé juste à côté du lieu du crime, que pouvais-je faire ? Le taper ? Au delà du fait que je me serais probablement fait marrave (ce qui n'est pas particulièrement grave, et puis, qui sait, peut-être pas), que se serait-il passé après ? Se serait-il excusé auprès d'elle, et puis, elle-même, se serait-elle excusée auprès de lui (car lui aussi, il s'en est pris, des claques) ? Damn... les gens se mettent dans un bordel !  

Je fais le coup du "Hey frère, les femmes, c'est fait pour la tendresse ;) !" ? M'aurait-il écouté ? Rien n'était moins sûr... 

En retournant auprès de mon aimée, j'ai tenté d'envoyer un signal à cette femme "Tu vas bien ?" à plusieurs reprises, mais je crois qu'elle ne l'a pas capté... 

Je n'ai pas envie d'écrire cet article, du moins, pas aujourd'hui, et encore moins maintenant...et c'est exactement la raison pour laquelle je vais le faire, maintenant.

Ça fait des semaines que je réfléchis au sujet du sentiment amoureux, avec ses aspects positifs, et négatifs. J'ai la sensation que ce que je vais écrire va peut-être servir quelqu'un-e d'autre que moi, et, dans le doute, j'agis. 

Il y a tant de choses à dire à ce sujet. L'amour. 

Hier, Elle m'a dit quelque chose qui me travaille beaucoup le cerveau. Ça réveille une de mes insécurités profondes. 

Au départ, je n'ai pas relevé, car ça m'importait moyennement, et puis, le lendemain, une inquiétude toute particulière s'est manifestée. Mon cœur se resserait, mes idées n'étaient focalisées que sur cette crainte, je ne parvenais pas à voir grand chose d'autre. Alors, je lui en ai parlé. 

[4 jours plus tard. (oui, parce que la conversation a fini...en câlins..looool)]

Aimer, ce n'est pas que des moments de pur plaisir; c'est aussi des moments de craintes, en tout cas, pour moi. "Et si soudain elle se désintéressait de moi ?"  "Et si je la saoulait ?" "Et si je n'étais pas capable de contribuer à son mieux-être, voire même, à son bien être... non : Et si je ne me rendais pas capable à l'avenir, de contribuer à son mieux-être et son bien-être ?" "Et si elle rencontrait quelqu'un de mieux, selon ses propres critères ?" 

Je peux déjà le dire : j'aime cette femme. On vit ensemble H24 depuis quelques semaines, et son caractère me plus que plaît. Si l'on m'enfermait dans un mariage avec elle comme on en a enfermé tant d'autres à l'époque, oui, ça me semble totalement vivable de construire le reste de ma vie à ses côtés, en tout cas telle qu'elle est aujourd'hui. J'espère que ce sera Elle la mère de nos enfants, et j'espère être un père et un conjoint digne, digne de nous. 

Dans une de mes relations précédentes, mon ex me comparait fréquemment à d'autres hommes, et, le pire, c'est que, clairement, il s'agissait d'hommes que je n'aurais Jamais voulu être. Déjà que je n'ai envie d'être personne d'autre que moi (Yerk. Trop glauque, trop chelou, voire même trop pathétique, et puis, je m'aime bien quand même 😄!), mais alors sérieux, vu ce qu'elle visait... pas Du Tout mon style. C'était probablement sa façon de me faire comprendre que, sur certains points, elle ne me trouvait pas assez bien, et que certaines de ses attentes n'étaient pas comblées (bon, pour la suite de l'histoire, elle m'a écrit quelques mois après notre séparation pour me dire qu'elle avait la sensation que je suis l'homme de sa vie [#"sorry",but...nope]).  

Cette crainte d'être délaissé au profit d'un autre homme, ça me fait penser au film Le Dernier Roi d'Écosse. Dans le film, un des femmes finit par tromper son mari "parce qu'il fait tout trop bien"... en gros, elle se sent misérable parce que son mec, à ses yeux, est "trop" "non imparfait". Je trouve ça flippant...vraiment flippant (bien que je pense qu'au fond, ce n'est pas la vraie raison. Je pense surtout qu'elle a la sensation qu'il ne s'intéresse plus vraiment à elle, du moins, pas suffisamment. C'est souvent ce qui arrive quand on s'occupe trop des autres, au lieu des gens qui constituent une priorité dans notre vie). 

 Pourquoi ça me fait flipper ? 

Tu t'imagines ? Attends, se faire tromper  parce que tu fais de la m*rde, c'est une chose, mais se faire tromper parce que tu fais de ton mieux, ou, du moins, tu en donnes au minimum l'impression... mais alors, quelle est la solution ? Devenir "moins bien" ? 

Un jour, une de mes amies m'a dit : "Be... j'ai une pote  qui m'a avoué que parfois, elle se fait tellement ch*er dans son couple parce que son copain est trop gentil..qu'elle cherche à l'énerver jusqu'à ce qu'il lui lève la main dessus." 

Ouaw 😧... et, le pire, c'est qu'elle n'est pas la seule à me raconter ce type d'histoire.

Après y avoir réfléchi à plusieurs reprises, je pense que ces femmes sont à la recherche de sensations fortes, et qu'une dispute est juste le moyen le plus rapide d'avoir accès à cette dose de stress qu'elles recherchent. Cependant, il y a des façon bien plus saines, plus intéressantes, et plus satisfaisantes de se procurer des sensations fortes en couple. Je laisse travailler les méninges de celles qui optent pour ce type de "stratégie" 😉 (d'autant plus que cela entretien le "culte de la violence conjugale". En gros, il n'y a rien de bon à en tirer.) 

Heureusement qu'Elle, la Elle qui contribue à combler ma vie, pense et fonctionne de façon différente, ça me rassure énormément. J'espère juste trouver le bon équilibre entre être qui j'ai besoin d'être, qui je veux être, qui je suis déjà, et qui elle a besoin que je sois, ajouté à cela qui elle voudrais que je sois plus, et surtout : celui avec qui elle aura toujours envie de construire sa vie. Mais, tous ces "qui" peuvent-t'il cohabiter ensemble ? 

Voici ce que je ne sais pas : "Que va-t'il se passer demain ?" "Que ressent-t'elle exactement à mon égard ?" "Comment faire pour que ça dure éternellement ?"

Par contre, voici ce que je sais : "Je ne sais pas ce qui va se passer demain, mais je peux agir sur aujourd'hui afin de contribuer à améliorer sa vie. Je peux me mettre à son écoute en cas de besoin, et accorder de l'importance à des choses qui l'intéressent. Je peux, de mon côté, me développer pour être suffisamment autonome afin que l'admiration qu'elle a pour une partie de qui je suis reste "intacte", ou s' "accroisse." (aucun rapport, mais sérieux, les vitamines C à croquer...c'est juste trop booooon 🤯....😆 !)

Mais surtout : "Je ne peux Pas chercher à contrôler ses sentiments, et, en même temps, être un bon partenaire de vie, car être une compagnon, c'est accompagner l'autre, pas lui dicter la voie à suivre. Dans le cas contraire, je ne sais pas comment ça s'appelle, mais ça ne s'appelle pas un couple. Ah si... on appelle ça une dictature. Je ne veux pas d'une dictature sentimentale." 

En gros, il arrivera ce qui arrivera. Si ça dure des décennies entre elle et  moi, c'est Top 😃. Sinon, ça fait partie de la vie, bien que j'espère faire en sorte que l'autre option ne se produise jamais. 

Avancer main dans la main, c'est l'objectif. Maintenant, étant les créatures complexes que nous sommes (des êtres humains), cela signifie qu'il sera fréquemment nécessaire de faire en sorte de : communiquer correctement. 

 De ce que je constate, communiquer ne suffit pas, encore faut-il le faire correctement. Et qu'est-ce que cela signifie pour moi ? Et bien, cela signifie que je dois apprendre à mieux écouter. 

Elle et moi, on ne sera Jamais pareils, et on ne sera Jamais la Même personne. D'ailleurs, ce n'est pas le but d'un couple, sinon, autant avancer avec soi-même. L'autre restera toujours autre. La question est alors "saurons-nous former une bonne équipe ?" 

Je vois le couple comme une équipe. On a un objectif commun : fonder une famille (qu'importe le nombre de ses membres), et, pour cela, il faut que chacun de ses membres se sente suffisamment accepté pour pouvoir s'intégrer pleinement au groupe, et suffisamment différent pour avoir sa propre identité. L'idée du couple n'a jamais été de "fusionner", mais plutôt de combiner nos personnalités afin de mieux composer avec les exigences de la vie, et nos propre exigences en tant qu'humains, et en tant qu'individus. 

(je pense que tu l'auras compris, ici, c'est à elle que je souris) 

Nous venons de deux univers différents, nous avons deux éducations différentes, nos objectifs comportent plusieurs similarités, mais ils restent différents, cependant, nous partageons, à ce que je sache, quelque chose de précieux, et j'espère sincèrement que ça restera le cas : le désir de contribuer au bonheur et à l'épanouissement de l'autre, et ce désir est manifeste.  

 Conclusion de cette partie : Vive les vitamines C 😋😋😋 !!

Très bonne journée à toi 😉.

Depuis plusieurs semaines, j'ai envie de parler de toi, de te parler, sans que tu le saches. Toi, qui fais partie des personnes en qui j'ai le plus confiance dans ce monde. 

  Je te remercie, car j'ai de la chance de t'avoir pour amie. Ces dernières années, tu as été présente dans les moments les plus périlleux de ma vie. Tu écoutais ce que j'avais à dire, quand, dans ma réalité tangible je me sentais si isolé. Tu as écouté certains de mes conseils, tu m'as fait confiance, tu as joué le jeu quand je te l'ai proposé. Je suis reconnaissant envers la vie de ton existence. 

  Tu sais, dans la vie de quelqu'un, on ne sait jamais quel impact on a, ou quel impact on peut avoir. Je ne sais pas exactement à quoi je te sers, ou t'ai servi, mais j'espère t'avoir apporté, et t'apporter encore, quelque chose de valable. Certaines personnes (un peu bêtes, à mon avis) pensent que l'amitié femme-homme, ou homme-femme ne peut exister. Pour moi, notre relation es une des multiples preuves qui démontre le contraire. 

  Quand j'y pense, ça doit faire au moins 8 ans qu'on ne s'est pas vu. Au moins 8 ans, tu te rends compte ? Pourtant, on reste toujours en contact, et on peut parler des heures au téléphone, à tenter de mieux comprendre le monde, à mieux l'appréhender. Je te considère comme une de mes meilleures amies, et je suis, encore une fois, tout simplement très très (très) content de te connaître. Je ne serais même pas surpris de réaliser un jour qu'indirectement, c'est en partie grâce à nos conversations que j'ai trouvé la femme qui fait vibrer mon cœur, et qui m'aide à comprendre à quoi ressemble l'amour. J'ai hâte qu'on se rappelle et qu'on déconne ensemble, tout comme j'espère que ton rythme de travail effreiné se calmera 😃 !  

Je te souhaite d'aller le plus loin possible, là où tu veux précisément te rendre, et où il te sera bénéfique que tu te rendes 🌞. 

Vu que ça vient juste de se produire, et que je pensais à aborder ce sujet, je me suis dit "tant qu'à faire, autant le faire tout de suite." 

J'ai l'impression que, souvent, on ne se rend pas compte de la chance que l'on a, au quotidien, en particulier pour les personnes en bonne santé, et qui ne passent pas souvent par des épisodes traumatisant dans leur vie. À ce moment là, je pense à : 

Ce morceau de Corneille.

Lorsque j'ai vu pour la énième fois ce couteau (que j'utilise pour ouvrir ma boîte de maïs) m'effleurer, instantanémment, je me suis dit : "J'ai de la chance qu'il ne se soit pas logé dans la peau. C'est un geste si bénin, mais pourtant, il pourrait me coûter ma main, voire même, la vie." 

Je ne veux pas faire de prêche, et je ne souhaite surtout pas convaincre qui que ce soit de "croire en Dieu" ou de se "reconvertir à la religion". Gosh, qu'est-ce que je Déteste ces concepts. On ne "convertit" pas quelqu'un-e, car chaque personne a sa propre relation avec la création, plus communément appelée Dieu dans notre culture, ce sont les gens qui décident pour eux-mêmes s'ils ont envie d'établir cette relation avec Lui-Elle, ou pas.  Cependant, je dirais quand même ceci : Je m'estime très chanceux d'être protégé fréquemment, voire continuellement par quelque chose de bien plus grand que moi. 

 Pour moi, rien de ce que j'ai accompli ne l'a été sans son soutien, sans son support, ou sans sa protection. Je ne sais pas comment Il-Elle fonctionne, comment Il-Elle pense, je n'ai même jamais lu la Bible en entier, car ça ne m'intéresse toujours pas de la lire, mais : je l'aime. 

D'ailleurs, ça me rappelle que je souhaitais aborder quelque chose à ce sujet :

La pratique de la "gratitude"

 Je suis attristé de voir que, de nos jours, on recommande aux gens de "pratiquer la gratitude" car "elle rapporte plus". Je trouve que c'est un acte calculateur, et dont le manque de sincérité est si flagrant que, si je me trouvais à la place de l'élément source de toute vie et de toutes grâces, j'en serais dégoûté. Bien sûr, je ne suis pas Lui-Elle, je ne sais pas comment il perçoit cette situation, mais, pour moi, c'est un peu comme si quelqu'un te disait : "Va demander à Marcus des "trucs" en le remerciant pour ce qu'il a déjà fait pour toi, et tu verras, il t'en donnera plus."

 Moi, je veux remercier Dieu non pas pour ce qu'il va m'offrir, mais pour ce qu'il m'a Déjà offert. Je le remercie quand j'en ressent l'envie, pas quand "j'ai besoin d'un "truc".", je lui parle lorsque j'en ressens l'envie, pas lorsque cela me semble "nécessaire". Ça fait des décennies qu'Il-Elle s'occupe du "truc à moitié pété" que je suis, qu'Elle-Il est présent quand personne d'autre n'était là, et qu'Il-Elle me guide, à travers mes émotions, à travers certaines prises de conscience ou à travers des interventions externes. Si demain Elle-IL décidait de ne plus me soutenir, pour quelque raison que ce soit, quelle devrait être ma réaction ? Me plaindre ? Ou plutôt, m'estimer chanceux qu'Il-Elle ait été dans ma vie aussi longtemps ? 

Je ne sais pas si je vis "chaque jour comme le dernier", mais, par contre, j'essaye de le vivre comme une bénédiction...car c'en est une. 

Take care.

Par où commencer... 

Je n'ai jamais connu ça. 

Durant plusieurs heures, je me suis demandé si c'était une bonne idée ne serait-ce que d'en parler. Des fois (= souvent), je me dis que les choses précieuses se savourent en privé. J'espère avoir suffisamment réfléchi pour m'assurer que ce n'est pas mon ego qui souhaite "exposer au monde" ce que je ressens, comme si ce qui compte pour moi devait aussi compter pour les autres. 

C'était...magique... et ce, à plusieurs niveaux. Je crois ne pas me mentir en disant que je n'aurais jamais imaginé vivre une telle expérience.

Beaucoup de choses se sont produites ces temps-ci, des choses qui resteront clairement dans le domaine du privé, mais aussi de l'incompréhensible pour un esprit "purement" rationnel. Bref, ce n'est pas le sujet.

Je ne peux décrire son ressenti à elle...mais ce qu'on a vécu renforce l'idée selon laquelle : c'est Elle. Tant de paramètres, tant de facteurs me poussent à confirmer cette idée, qui pourtant, à la base, découle d'une intuition. 

Ici, je ne parlerai pas de ce qui s'est produit entre Elle et moi. Il n'y a nulle besoin de le faire, et puis, si l'intimité porte ce nom, c'est pour une raison. Par contre, j'aimerais évoquer l'idée "d'être soi". Ça, ça me semble un sujet qu'il est important d'évoquer.

Je n'ai fait aucun effort pour lui plaire. Aucun. Et c'est justement ce qui rend ce début de relation encore plus intéressant. 

Une personne qui lirait ce que je viens d'écrire sans réfléchir se dirait probablement "Comment peut-il être aussi "fier" de clamer tout haut qu'il n'a fait Aucun effort. Au contraire, c'est une honte ! Quel paresseux. Mon Dieu, je n'aimerais pas fréquenter ce type de personne." 

Tout d'abord, il n'y a qu'une personne qui me fréquentera à ce titre, donc il n'y a pas d'hypothèse à émettre sur le sujet. Personne ici ne risque d'avoir à expérimenter mon application de la "loi du moindre effort", mais surtout : Qui a dit que l'interprétation que cette personne se fait de mon message correspond à ce que j'ai vraiment voulu dire ?

Avant qu'elle parte, je lui ai présenté mes excuses concernant le fait qu'on ne soit pas plus sortis. Elle m'a alors répondu : "Je n'ai pas eu faim une seule fois, nous avons fait des activités, donc je n'ai pas à me plaindre." (ou quelque chose du style). En même temps, c'est normal, étant donné que j'ai cuisiné pour elle (elle aussi l'a fait à quelques reprises), qu'on s'est balladés à de multiples occasions (malgré le "mauvais" temps), et qu'on a fait les courses ensemble.

Ici, lorsque je dis que je n'ai fourni aucun effort, voici ce que je veux dire : 

Donc je confirme : Je n'ai eu à affronter aucune résistance interne afin de chercher à lui plaire. Mes actes ont été organiques, et spontanés. En gros : j'ai été moi (même si je trouve toujours difficile de décrire ce que cela signifie réellement). 

Elle fait déjà partie de mes priorités, et je pense à elle quasi-constamment. J'ai l'impression que toute autre conversation en cours est une distraction, aussi intéressante la dîte discussion puisse-t'elle être. Bref, je l'ai dans et sous la peau. 

Cela me confirme une intuition qui a pris naissance dans ma tête il y a environ 4 ans : Plus tu t'autorises à assumer ce que tu es au fond de toi, plus ta chance de trouver celle qui te correspond augmente. 

Ça fait tellement sens qu'à la base c'est presque insulter l'intelligence de quelqu'un que de lui sortir ce type de phrase, mais...l'est-ce vraiment ? 

Cette réflexion, il est très probable qu'elle ait commencé à emmerger lorsque j'ai réalisé qu'au boulot (du moins, dans certains de mes anciens taffs), je n'étais mais alors absolument Pas épanoui. J'ai alors réalisé ceci : Ça fait mal de se rendre compte qu'en plus de ne pas aimer ce qu'on fait...on n'est même pas bon dedans. 

C'est vraiement la lose quoi. De 1, j'étais à moitié déprimé dans ces jobs, ou, du moins, je me faisais littéralement ch*er au bout de 3 mois, et puis, je pensais à ces gens qui, eux, auraient pu les faire mieux que moi, et je réalisais à quel point la situation était triste, pour "tout le monde". C'est le prix à payer lorsqu'on ne se consacre pas à ce qui compte vraiment : le développement de notre personnalité, et la conversion de ce développement en compétences viables. 

Au fur et à mesure, cette réflexion liée à mon expérience professionnelle s'est transposée au domaine sentimental. J'imagine que j'aborderai ce sujet à posteriori, donc, vu qu'i lest 06:20 du mat, je vais juste te souhaiter une très bonne journée, en espérant qu'elle soit pleine de bonnes nouvelles, ou, au moins, de bonnes surprises 😉 ! 

Bon...bin...voilà : je crois que je viens d'inventer un nouveau concept (à moins qu'il n'existe déjà, sans que je sois au courant). 

C'est dingue comment parfois, l'ennui peut stimuler la création. Enfin, je ne dirais pas que je m'ennuyais (ça m'arrive rarement car il y a toujours quelque chose à faire dans ce haut monde) mais bon, j'avais envie de faire quelque chose de différent.

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Parlons d'un "truc" plus intéressant. 

Si tout se passe bien, elle et moi, on se voit bientôt 😃 ! J'ai hâte, mais j'essaye de ne pas me laisser envahir par l'excitation, sinon le temps va se rallonger, et plus vite il passe jusqu'à son arrivée, mieux ce sera. 

Ça aussi, c'est dingue : Un seul être apparaît, et tout se repeuple. 

Cette femme qui m'était inconnue il y a deux ans représente maintenant 70% de mes pensées, et de ma focalisation. Les sentiments, c'est vraiment quelque chose de spécial. 

Là, je suis en plein préparatifs de sa venue, donc ce message sera court. J'ai juste hâte 😀, c'est tout ce que j'ai envie de dire pour l'instant (XP, c'est probablement mon post le plus inutile depuis que je commence à écrire ici)

Ah oui... j'ai failli oublier :

Pour la première fois depuis quelques mois, je suis retourné sur ce fameux site dont j'ai parlé dans mon premier post, et c'était...stressant. Je n'étais pas à l'aise, mais c'était Pile le bon jour... rhôlàlà, je suis crevé, je ne sais pas si j'aurai la force mentale d'écrire tout ce que je voudrais écrire là... 

Ces gens sont si gentils, si encourageants (alors que j'ai été des fois Vraiment Con), je ne mérite(tais) pas toutes ces remarques positives (et la plupart des négatives n'étaient pas plus justifiées non plus)... j'aimerais aider plus, ou, du moins, mieux.

Je suis trop fatigué, et il faut que tout soit prêt pour Elle. Bonne nuit, ou bonne journée à toi.