Alors...

Vu que ça vient juste de se produire, et que je pensais à aborder ce sujet, je me suis dit "tant qu'à faire, autant le faire tout de suite." 

J'ai l'impression que, souvent, on ne se rend pas compte de la chance que l'on a, au quotidien, en particulier pour les personnes en bonne santé, et qui ne passent pas souvent par des épisodes traumatisant dans leur vie. À ce moment là, je pense à : 

Ce morceau de Corneille.

Lorsque j'ai vu pour la énième fois ce couteau (que j'utilise pour ouvrir ma boîte de maïs) m'effleurer, instantanémment, je me suis dit : "J'ai de la chance qu'il ne se soit pas logé dans la peau. C'est un geste si bénin, mais pourtant, il pourrait me coûter ma main, voire même, la vie." 

Je ne veux pas faire de prêche, et je ne souhaite surtout pas convaincre qui que ce soit de "croire en Dieu" ou de se "reconvertir à la religion". Gosh, qu'est-ce que je Déteste ces concepts. On ne "convertit" pas quelqu'un-e, car chaque personne a sa propre relation avec la création, plus communément appelée Dieu dans notre culture, ce sont les gens qui décident pour eux-mêmes s'ils ont envie d'établir cette relation avec Lui-Elle, ou pas.  Cependant, je dirais quand même ceci : Je m'estime très chanceux d'être protégé fréquemment, voire continuellement par quelque chose de bien plus grand que moi. 

 Pour moi, rien de ce que j'ai accompli ne l'a été sans son soutien, sans son support, ou sans sa protection. Je ne sais pas comment Il-Elle fonctionne, comment Il-Elle pense, je n'ai même jamais lu la Bible en entier, car ça ne m'intéresse toujours pas de la lire, mais : je l'aime. 

D'ailleurs, ça me rappelle que je souhaitais aborder quelque chose à ce sujet :

La pratique de la "gratitude"

 Je suis attristé de voir que, de nos jours, on recommande aux gens de "pratiquer la gratitude" car "elle rapporte plus". Je trouve que c'est un acte calculateur, et dont le manque de sincérité est si flagrant que, si je me trouvais à la place de l'élément source de toute vie et de toutes grâces, j'en serais dégoûté. Bien sûr, je ne suis pas Lui-Elle, je ne sais pas comment il perçoit cette situation, mais, pour moi, c'est un peu comme si quelqu'un te disait : "Va demander à Marcus des "trucs" en le remerciant pour ce qu'il a déjà fait pour toi, et tu verras, il t'en donnera plus."

 Moi, je veux remercier Dieu non pas pour ce qu'il va m'offrir, mais pour ce qu'il m'a Déjà offert. Je le remercie quand j'en ressent l'envie, pas quand "j'ai besoin d'un "truc".", je lui parle lorsque j'en ressens l'envie, pas lorsque cela me semble "nécessaire". Ça fait des décennies qu'Il-Elle s'occupe du "truc à moitié pété" que je suis, qu'Elle-Il est présent quand personne d'autre n'était là, et qu'Il-Elle me guide, à travers mes émotions, à travers certaines prises de conscience ou à travers des interventions externes. Si demain Elle-IL décidait de ne plus me soutenir, pour quelque raison que ce soit, quelle devrait être ma réaction ? Me plaindre ? Ou plutôt, m'estimer chanceux qu'Il-Elle ait été dans ma vie aussi longtemps ? 

Je ne sais pas si je vis "chaque jour comme le dernier", mais, par contre, j'essaye de le vivre comme une bénédiction...car c'en est une. 

Take care.