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Justme-Beme
24 mai 2021

Ça alors...

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Par où commencer... 

 

Je n'ai jamais connu ça. 

Durant plusieurs heures, je me suis demandé si c'était une bonne idée ne serait-ce que d'en parler. Des fois (= souvent), je me dis que les choses précieuses se savourent en privé. J'espère avoir suffisamment réfléchi pour m'assurer que ce n'est pas mon ego qui souhaite "exposer au monde" ce que je ressens, comme si ce qui compte pour moi devait aussi compter pour les autres. 

 

C'était...magique... et ce, à plusieurs niveaux. Je crois ne pas me mentir en disant que je n'aurais jamais imaginé vivre une telle expérience.

Beaucoup de choses se sont produites ces temps-ci, des choses qui resteront clairement dans le domaine du privé, mais aussi de l'incompréhensible pour un esprit "purement" rationnel. Bref, ce n'est pas le sujet.

 

Je ne peux décrire son ressenti à elle...mais ce qu'on a vécu renforce l'idée selon laquelle : c'est Elle. Tant de paramètres, tant de facteurs me poussent à confirmer cette idée, qui pourtant, à la base, découle d'une intuition. 

 

Ici, je ne parlerai pas de ce qui s'est produit entre Elle et moi. Il n'y a nulle besoin de le faire, et puis, si l'intimité porte ce nom, c'est pour une raison. Par contre, j'aimerais évoquer l'idée "d'être soi". Ça, ça me semble un sujet qu'il est important d'évoquer.

 

Je n'ai fait aucun effort pour lui plaire. Aucun. Et c'est justement ce qui rend ce début de relation encore plus intéressant. 

Une personne qui lirait ce que je viens d'écrire sans réfléchir se dirait probablement "Comment peut-il être aussi "fier" de clamer tout haut qu'il n'a fait Aucun effort. Au contraire, c'est une honte ! Quel paresseux. Mon Dieu, je n'aimerais pas fréquenter ce type de personne." 

Tout d'abord, il n'y a qu'une personne qui me fréquentera à ce titre, donc il n'y a pas d'hypothèse à émettre sur le sujet. Personne ici ne risque d'avoir à expérimenter mon application de la "loi du moindre effort", mais surtout : Qui a dit que l'interprétation que cette personne se fait de mon message correspond à ce que j'ai vraiment voulu dire ?

Avant qu'elle parte, je lui ai présenté mes excuses concernant le fait qu'on ne soit pas plus sortis. Elle m'a alors répondu : "Je n'ai pas eu faim une seule fois, nous avons fait des activités, donc je n'ai pas à me plaindre." (ou quelque chose du style). En même temps, c'est normal, étant donné que j'ai cuisiné pour elle (elle aussi l'a fait à quelques reprises), qu'on s'est balladés à de multiples occasions (malgré le "mauvais" temps), et qu'on a fait les courses ensemble.

Ici, lorsque je dis que je n'ai fourni aucun effort, voici ce que je veux dire : 

 

Effort

Donc je confirme : Je n'ai eu à affronter aucune résistance interne afin de chercher à lui plaire. Mes actes ont été organiques, et spontanés. En gros : j'ai été moi (même si je trouve toujours difficile de décrire ce que cela signifie réellement). 

 

Elle fait déjà partie de mes priorités, et je pense à elle quasi-constamment. J'ai l'impression que toute autre conversation en cours est une distraction, aussi intéressante la dîte discussion puisse-t'elle être. Bref, je l'ai dans et sous la peau. 

 

Cela me confirme une intuition qui a pris naissance dans ma tête il y a environ 4 ans : Plus tu t'autorises à assumer ce que tu es au fond de toi, plus ta chance de trouver celle qui te correspond augmente. 

Ça fait tellement sens qu'à la base c'est presque insulter l'intelligence de quelqu'un que de lui sortir ce type de phrase, mais...l'est-ce vraiment ? 

 

Cette réflexion, il est très probable qu'elle ait commencé à emmerger lorsque j'ai réalisé qu'au boulot (du moins, dans certains de mes anciens taffs), je n'étais mais alors absolument Pas épanoui. J'ai alors réalisé ceci : Ça fait mal de se rendre compte qu'en plus de ne pas aimer ce qu'on fait...on n'est même pas bon dedans. 

C'est vraiement la lose quoi. De 1, j'étais à moitié déprimé dans ces jobs, ou, du moins, je me faisais littéralement ch*er au bout de 3 mois, et puis, je pensais à ces gens qui, eux, auraient pu les faire mieux que moi, et je réalisais à quel point la situation était triste, pour "tout le monde". C'est le prix à payer lorsqu'on ne se consacre pas à ce qui compte vraiment : le développement de notre personnalité, et la conversion de ce développement en compétences viables. 

 

Au fur et à mesure, cette réflexion liée à mon expérience professionnelle s'est transposée au domaine sentimental. J'imagine que j'aborderai ce sujet à posteriori, donc, vu qu'i lest 06:20 du mat, je vais juste te souhaiter une très bonne journée, en espérant qu'elle soit pleine de bonnes nouvelles, ou, au moins, de bonnes surprises 😉 ! 

 

 

 

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